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12 avril 23

Saga : Rédiger un texte pub – Chapitre 3 : Choisir le bon format de texte

Comment rédiger un bon texte pub ?

Au moment de rédiger un texte pub radio, vous avez le choix entre plusieurs types de scénarii, dont l’impact variera en fonction de la cible que vous visez…Il est donc important de choisir le format le plus adapté.

Les 4 principaux modèles sont :

  • Le Message promotionnel : La plupart du temps, une voix unique qui énumère de façon très directive les différents éléments du message (très utile pour les annonces de concert, les offres promotionnelles explosives…)
  • Le message dramatique : Ce format implique l’utilisation d’une voix qui raconte une histoire dramatique en impliquant le produit ou le service publicisé. Ce format peut être très efficace pour créer un lien émotionnel avec le public.
  • Le message humoristique : Il s’agit d’une histoire distrayante ayant pour objectif d’amuser l’auditeur et de ce fait, conserver son attention. Ce format est très divertissant et est souvent utilisé à des fins de notoriété pour vendre l’enseigne plutôt qu’un produit à proprement parler.
  • La mise en situation : dans ce cas, il s’agit de recréer une situation réaliste du quotidien ou un micro-trottoir par exemple, souvent grâce à plusieurs protagonistes. Ce format nécessite une grande maîtrise, car il regorge d’écueils à éviter.

Chacun de ces formats peut être décliné en monologue, en dialogue, et en plusieurs voix.

Mais avant de choisir le type de message et le ton à utiliser, posez-vous la bonne question : « Que suis-je en train de vendre ? »

Si vous sous souhaitez faire de la notoriété, osez l’originalité grâce à un message dramatique ou humoristique.
Pour vendre de l’électroménager à -70%, soyez bref, efficace et informatif avec du pur promotionnel bien rentre-dedans !

Quitte à s’écarter un peu du sujet initial de ce chapitre, il nous tient à coeur de tordre le cou à quelques idées préconçues sur la rédaction de vos messages publicitaires.

Certains experts auto-proclamés vont vous dire qu’il ne faut surtout jamais utiliser la négation dans un texte pub, qu’il faut toujours brosser l’auditeur dans le sens du poil, lui renvoyer une image valorisante…

Notez bien qu’en terme de créativité, la seule règle c’est qu’il n’y a pas de règle !


N’hésitez jamais à partir à contre-pied et à choquer… Cela nécessite une certaine habileté en matière d’écriture, mais utilisée à bon escient, la négation est particulièrement efficace.

Imaginons que nous devons rédiger un texte pub en forme de dialogue pour un restaurant…
Scénario classique : Madame propose à Monsieur d’aller manger à l’extérieur.

  • Si Monsieur répond « Oh oui chérie, avec plaisir, mais où veux-tu m’emmener ? », il y a toutes les chances que vous terminiez avec un message plan-plan qui ne marquera pas son auditoire.
  • Si en revanche vous osez le contre-pied, et ne vous interdisez pas la négation, Monsieur pourra répondre « Non, j’ai pas envie de sortir ! » (La suite du scénario consistera à convaincre Monsieur, avec des arguments qui, indirectement, convaincront vos auditeurs), ce qui ouvrira la voie à un message beaucoup plus percutant et efficace.

Pour finir, un point sur la durée du message, dont dépendra forcément le type de scénario choisi :

N’imaginez pas qu’un dialogue efficace puisse durer seulement 10 secondes.
Ne pensez pas un instant qu’un message promotionnel avec une avalanche de produits à vanter tienne en moins de 30 secondes.

Si toutefois vous avez une seule idée à mettre en avant et que cela tient en 15 secondes (grâce aux précieux conseils du chapitre 2 de cette saga), ne vous en privez pas. Le message en sera d’autant plus percutant.

Alors un conseil : ne signez jamais une réservation d’espace avant de vous être fait une idée du format de votre message et d’avoir clairement listé les informations qu’il contiendra…

Ce n’est pas au texte de s’adapter au timing vendu, c’est au timing vendu de s’adapter à la quantité d’informations à mettre en avant.

Quoi qu’il en soit, un spot publicitaire, c’est comme le vin : il n’y en a pas de bons ou de mauvais, chacun est adapté à l’utilisation que l’on en fait, à condition d’être bien structuré…Un point que nous aborderons dans le dernier article de cette série.